Nous recommandons l’utilisation d’un navigateur Web plus récent, comme Goodle Chrome ou Microsoft Edge, pour optimiser votre session de navigation.
En tant qu’inhalothérapeute qui traite la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC), j’ai entendu beaucoup de mythes entourant cette maladie, particulièrement les deux suivants :
Dans les deux cas, c’est faux.
Voici huit croyances courantes au sujet de la MPOC, ainsi que les faits qui les démystifient.
Le tabagisme est la principale cause de MPOC. Pourtant, selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), jusqu’à 1 personne sur 4 ayant reçu un diagnostic de MPOC n’a jamais fumé.
Plusieurs facteurs peuvent causer la MPOC chez les non-fumeurs. Une des principales causes est l’inhalation de poussière, de produits chimiques et d’émanations au travail. Une autre cause possible est l’exposition à la pollution atmosphérique intérieure et extérieure.
Certaines personnes sont atteintes d’un déficit en alpha-1-antitrypsine, une maladie génétique qui peut causer la MPOC même chez les non-fumeurs.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que 251 millions de personnes dans le monde ont reçu un diagnostic de MPOC en 2016.
Le nombre de personnes aux prises avec la MPOC pourrait être beaucoup plus élevé. Certaines études ont révélé que 45 à 85 pour cent des personnes qui éprouvent des symptômes de MPOC n’ont pas reçu un diagnostic formel.
Il n’est pas trop tard pour cesser de fumer si vous avez reçu un diagnostic de MPOC. Continuer à fumer accélère la progression de la maladie.
En cessant de fumer aujourd’hui, vous pouvez ralentir la progression de la MPOC et prolonger votre vie, et ce, peu importe votre âge ou la gravité de votre MPOC au moment où vous arrêtez de fumer.
On croyait auparavant que la MPOC ne touchait pratiquement que des hommes âgés. Cette perception était probablement due au fait que les hommes âgés étaient plus susceptibles que les femmes d’être des fumeurs de longue date.
Aujourd’hui, on croit que cette maladie touche autant de femmes que d’hommes. Des études suggèrent même que plus de femmes que d’hommes reçoivent un diagnostic de MPOC à l’heure actuelle.
Ces différences pourraient être attribuables à divers facteurs, y compris l’exposition à la pollution atmosphérique intérieure.
Des chercheurs croient aussi que les femmes sont plus sensibles aux effets néfastes du tabac. Certaines études indiquent que le risque de contracter la MPOC est 50 pour cent plus élevé chez les fumeuses que chez les fumeurs.
La MPOC est incurable. Les médicaments peuvent toutefois réduire les symptômes et les exacerbations de la MPOC. Les médicaments peuvent aussi contribuer à réduire l’intensité des exacerbations lorsqu’elles surviennent.
Vous pouvez également utiliser un appareil à oxygène à la maison pour vous aider à mieux respirer. Ce type d’appareil peut accroître votre confort et vous permettre de demeurer actif(ve).
Consultez un médecin pour savoir quels sont les meilleurs traitements dans votre cas particulier.
La plupart des gens atteints de MPOC éprouvent un léger essoufflement. Il est tentant de mettre ça sur le compte du vieillissement et du manque d’activité physique.
Toute difficulté à respirer entraîne plus de difficulté à demeurer actif(ve). Vous pourriez être tenté(e) de rester à la maison pour vous reposer plutôt que de visiter des amis.
En recevant un traitement contre la MPOC, vous pourrez mieux respirer et réduire les exacerbations, ce qui vous permettra de profiter pleinement de la vie.
La MPOC résulte souvent de nombreuses années de tabagisme. Elle n’est pas diagnostiquée avant l’âge de 45 ans dans la plupart des cas.
Certaines maladies qui apparaissent au cours de l’enfance peuvent influer sur la probabilité d’être atteint de MPOC à l’âge adulte.
Les personnes ayant reçu un diagnostic d’asthme au cours de l’enfance sont nettement plus susceptibles de contracter la MPOC plus tard. Les personnes qui présentent la forme sévère d’une maladie génétique à la naissance peuvent être atteintes de MPOC dès la vingtaine.
La vie peut sembler plus difficile quand on reçoit un diagnostic de maladie pulmonaire chronique, mais ce n’est pas inéluctable.
Les gens vivent mieux et plus longtemps que jamais grâce aux progrès de la médecine moderne. Je connais une personne atteinte de MPOC grave qui marche des marathons.
Traiter votre MPOC peut vous aider à vous sentir mieux, ce qui vous permettra de profiter davantage des activités que vous aimez pratiquer. Collaborez avec votre médecin pour établir un plan de traitement qui vous convient.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur la prise en charge de la MPOC, consultez votre médecin ou votre équipe de soins de santé.