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Les projets de voyage suscitent habituellement l’enthousiasme. Profiter du beau temps, se détendre, goûter à des plats exceptionnels et visiter des lieux pittoresques. On peut difficilement demander mieux, n’est-ce pas?
Pourtant, lorsqu’on est atteint d’une maladie chronique comme l’asthme, l’enthousiasme peut parfois laisser place à l’inquiétude, au stress et à la crainte. Souvent, le fait de se rendre dans un nouvel endroit, loin de chez soi, suscite une multitude de questions, et l’incertitude peut être accablante.
Cela peut suffire à enlever toute envie de voyager.
Récemment, alors que je préparais un voyage, j’ai décidé de mettre toutes mes questions par écrit:
* Que se passera-t-il si je tombe malade pendant le voyage?
* Que se passera-t-il si mon vol a du retard et si je rentre à la maison plus tard que prévu?
* Que se passera-t-il si mes bagages sont égarés?
* Que se passera-t-il si je dois consulter un médecin?
* Que se passera-t-il si je dois me rendre à l’hôpital?
J’ai passé mes questions en revue et j’ai établi un plan en vue de mon prochain voyage. Voici les principaux éléments que j’en retiens.
En premier lieu, je me suis assurée de me constituer une trousse complète comprenant les médicaments indispensables pour la plupart des voyageurs, de même que mon médicament de secours. J’ai également constaté qu’il est toujours préférable de prévoir une quantité supplémentaire de médicament à titre de précaution en cas de perte d’un comprimé ou de prolongation imprévue de la durée du voyage. J’essaie également de me munir d’une lettre de mon médecin et d’une ordonnance de renouvellement, au cas où j’en aurais besoin.
Je ne laisse jamais mes médicaments dans la soute à bagages, je les garde plutôt dans mes bagages à main. Je m’inquiète parfois de la réaction du personnel de sécurité à la quantité de médicaments que je transporte, mais je préfère en avoir plus que nécessaire et ne manquer de rien en cas de besoin.
Je fais une recherche sur internet afin de repérer les établissements situés près de l’endroit où je loge avant de m’y rendre. J’ai l’impression qu’en ayant ces renseignements, je m’affolerai moins si j’ai besoin d’aide.
Si je vais dans une région où on ne parle pas couramment ma langue, je prépare des cartes fournissant des renseignements à mon sujet dans la langue du pays, notamment en ce qui concerne mes allergies et mon état de santé. Il est angoissant de se heurter à la barrière de la langue et de devoir s’en remettre aux applications de traduction, car elles ne sont pas toujours fiables.
La nature de ma maladie et les médicaments que j’utilise font en sorte que mon organisme est immunodéprimé, ce qui m’expose à un risque d’infection dans les lieux publics et les transports en commun.
Beaucoup de gens craignent de contracter une infection en voyage. Tomber malade est évidemment la dernière chose qu’on souhaite une fois arrivé à destination. En ce qui me concerne, j’essaie de me protéger des infections en prenant les mesures suivantes :
1) Je garde sur moi un gel désinfectant pour les mains et je l’utilise régulièrement.
2) Je me munis également d’un désinfectant en vaporisateur afin de réduire le risque d’entrer en contact avec des bactéries et des virus en touchant à des surfaces telles que les chaises, les tables et les ceintures de sécurité.
3) Je porte un couvre-visage doté d’un filtre à charbon (je ne suis pas certaine que cette mesure offre une protection à toute épreuve, mais elle peut contribuer à réduire les risques).
Mes pratiques ont évolué au fil des voyages. Faire l’essai de différentes méthodes pour me protéger a rendu mes expériences de voyage beaucoup plus agréables, au bout du compte. Après tout, qui ne souhaite pas se détendre et profiter de ses vacances?